Ce week-end et lundi, nous avons distribué 1.300 tracts dans les trois quartiers qui entourent le champ. Cela vise à permettre à chacun de se faire une opinion sur les réels dangers de l’accord intervenu entre la commune et la Région bruxelloise. Le tract du bourgmestre a été distribué ce lundi.
Inscrivez-vous à la réunion via le formulaire
La présence à la réunion du 23 septembre dans les bâtiments de l’Ichec serait limitée à 240 personnes et soumise au « covid safe ticket » (vaccination totale ou test négatif récent). Il est par ailleurs obligatoire de s’inscrire en remplissant un formulaire. Nous vous engageons à le faire en cliquant ici. (le formulaire se situe à la fin du document)
Pour info :
DATE de la réunion: Jeudi 23 septembre 2021 HORAIRE: 18h30 – 20h30 (ouverture des portes 18h00) ADRESSE: ICHEC Manoir d’Anjou – Auditoire D100 (Espace Pierre Dupriez) – rue au Bois, 365a, 1150 Bruxelles
Pour une vraie réunion d’information
Comme les échanges ne dureront que deux heures, il est essentiel que les riverains puissent poser leurs questions dès 18h45. Sinon, la mise en scène sera la même qu’en 2017: la commune, la SLRB et la Régions monopoliseront la parole et les questions du publics ne pourront débuter que lorsque la salle commencera à se vider. C’est une technique connue et bien rôdée. Il serait donc bon que la commune qui organise cette réunion prennent des engagements en ce sens. La participation et la transparence, c’est laisser les gens s’exprimer.
Le MR local ne croit pas dans le rachat d’une partie du champ par la commune
Ce lundi, lors d’une émission de BX1 à laquelle participait Alexia Bertrand, la cheffe de file MR à Woluwe-St-Pierre a déclaré, à propos du nouveau projet du champ, que construire 3/5 de logements sociaux ne faisait pas partie des balises posées par la commune depuis 2017 et que, surtout, rien ne permettait de garantir le financement de l’achat d’une partie du champ par la commune dans 15 ans, lorsque la majorité actuelle aura déjà pu être remplacée à deux reprises.
La plupart des riverains du vieux quartier ont appris par la presse la volonté de la Région et de la Commune de défendre la construction de 200 logements (contre 130 pour le PPAS actuel). Le protocole d’accord prévoit de revoir ce plan de construction d’ici 10 et 15 ans. Ce qu’il adviendra plus tard des espaces non construits est donc largement inconnu. La crainte majeure de la population est que le lotissement s’effectue par tranches. Pour, un jour, atteindre les 350 ou 500 logements envisagés dans le passé.
Pour la lecture complète du préaccord, cliquez ici, le document comprend également les plans de différents projets.
Ce qui suit vise à préciser certains points du protocole qui soulèvent nos questions, voire nos craintes, sur l’avenir du Champ des Dames Blanches.
130 logements pour toujours ou 200 logements pour une première phase ?
«En principe», seuls 5 hectares du terrain des Dames Blanches seront construits. Le reste sera consacré à des espaces verts et aux équipements collectifs, dont une crèche. La plus grande faiblesse du projet porte sur la garantie que le nombre de 200 logements constitue bien un maximum qui ne sera jamais dépassé. Ce nombre pourrait, selon les termes de l’accord signé par la Commune, être revu à la hausse. En effet, après 15 ans, la convention prévoit la possibilité du retour d’une zone non construites à la SLRB (Société de logement social bruxelloise). Qui pourra, dès lors, lancer une nouvelle phase de lotissement. Et (pourquoi pas ?) doubler ainsi le nombre des habitations. Pour éviter ce risque, la Commune de Woluwe-Saint-Pierre devra impérativement opter pour l’option (qui n’est pas une obligation) d’acquérir la partie du terrain non loti.
Mais qui peut garantir que l’état financier de Woluwe-Saint-Pierre permettra, en 2037, ce rachat ? Et qui peut garantir -si ce rachat a lieu- que le terrain ne sera pas construit pour rembourser l’acquisition de ce terrain par la Commune?
On ne devrait d’ailleurs pas attendre 15 ans, puisque l’on peut lire dans le même protocole que « dans les 10 ans de sa signature, les parties évalueront si le projet doit être poursuivi sur sa forme actuelle. En tout état de cause, la zone 1 (ndlr : phase de construction de 200 logements) sera maintenue avec sa vocation de logement ». Le nombre de constructions pourrait donc être accru.
Le projet respecte-t-il le PPAS ?
Sur antenne, et dans la presse, Benoît Cerexhe assure que le nouvel accord respecte le Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) établi par la Commune (le bourgmestre actuel participait à la majorité qui a voté ce PPAS il y a 20 ans). Cette affirmation semble pour le moins exagérée.
-Le PPAS de 2001 prévoyait un maximum définitif de 130 logements et non un nombre de 200 logements qui pourrait évoluer dans le temps.
-Le PPAS prévoyait deux voies permettant l’accès au nouveau lotissement enclavé par la forêt et les quartiers des Dames Blanches et des Lauriers. Le nouveau projet ne contient, pour davantage de logements, une crèche et des bâtiments à usage collectif, qu’un seul accès. Par comparaison, le « Vieux Quartier » dont le bourgmestre assure que le nouveau quartier sera la « duplication », comporte, quant à lui, pas moins de 4 entrées et 3 sorties.
Densité: on a oublié de comptabiliser un quartier
-Enfin, pour le calcul de densité du futur quartier, le nouveau projet ne prend toujours en compte que deux des trois quartiers adjacents: le « Vieux Quartier » de Joli-Bois et le Quartier « Sainte-Alix ». En oubliant volontairement de comptabiliser le quartier des « Pins Noirs ».
Malgré cela, la densité ne correspond en rien à celle du PPAS, tant pour la surface maximum bâtie que pour le nombre de logements. La simple lecture du protocole d’accord permet de le vérifier.
Bref, il y a bien dérogation au PPAS et non « adaptation » de ce dernier. Et cela tant pour les voies d’accès que pour le nombre de logements et la densité de construction. Cela fait beaucoup.
Vous avez dit mixité?
Parmi les « 3 balises », érigées par Benoît Cerexhe dans son accord de majorité communale, figurait la nécessité d’une mixité de population. A savoir 1/3 de logements sociaux, 1/3 de logements locatifs privés et un 1/3 de logements acquisitifs. Désormais, les logements locatifs privés disparaissent, et tous les logements sociaux prévus sont accolés aux logements sociaux existants. (Dames Blanches et Vieux Quartier). La zone non encore construite (pour 15 ans) semble conçue pour éloigner ( protéger ?) le quartier des villas des logements sociaux. Ce qui pourrait avoir pour ambition cachée de briser la forte solidarité qui unit les habitants des trois quartiers (Vieux Quartier, Sainte-Alix et Pins Noirs) dans leur défense du champ. Par ailleurs, cela ne participe pas vraiment à la vocation de mixité sociale demandée par toutes les parties.
Mobilité. Un seul accès pour tout un quartier ?
Une raison essentielle de l’échec des deux précédents projets était l’amateurisme avec lequel les promoteurs avaient traité le problème de la mobilité. Dans les deux cas, une seule route d’entrée sortie était prévue (avenue des Dames Blanches) alors que le PPAS en prévoit deux. Une maison située dans l’avenue des Lauriers a d’ailleurs été expropriée à cette fin par la Commune au début des années 2000. Ce qui impliquait, dans les deux précédents projets, un élargissement de l’avenue des Dames Blanches pour en faire un boulevard.
Comment envisager le croisement des bus de la STIB sans élargir l’espace routier ?
Lors d’une émission à laquelle nous participions le vendredi 3 septembre, Benoît Cerexhe nous a garanti que l’on ne toucherait pas à l’avenue des Dames Blanches. Si c’est bien le cas, comment gérer sur une seule entrée/sortie, le flux quotidien de plus de 200 voitures supplémentaires des habitants, sans parler de l’afflux du trafic provoqué par la présence d’une crèche (bienvenue) et des bâtiments collectifs prévus.
Comment, d’ailleurs, envisager le croisement des bus de la STIB sans annuler les espaces de stationnement existants et/ou élargir l’espace routier ?
Répétons-le : le Vieux Quartier compte, à lui seul, 4 entrées et 3 sorties et le trafic de l’avenue des Dames Blanches pose déjà problème aujourd’hui.
Pour la bonne compréhension du plan en annexe, il faut savoir que la zone 2.2 en lisière de la forêt (voir les plans du protocole d’accord) ne peut en aucun cas être construite pour des raisons légales (non aedificandi) et que la zone 2.3 ne peut être construite pour des raisons pratiques : elle se situe, pour une large part, en surplomb des maisons existantes de l’avenue J-B Dumoulin. Soit un espace total de 1,84 ha qui ne peut être construit.
Comme toujours, le diable se cache dans le détail. L’accord évoque une consultation populaire. Mais sur quelles bases cette consultation pourra-t-elle s’exprimer ? Sera-ce un texte unique qu’il faudra accepter ou refuser en bloc? Pourra-t-on intervenir dans le plan final ? (densité, nombre de logements, nombre d’accès…)
Et s’il est refusé, la Commune suivra-t-elle les riverains ?
Au moment de publier cet article, la date de la première réunion d’information n’était pas encore communiquée.
Après les déclarations très « viriles » de la secrétaire d’Etat au logement Nawal Ben Hamou (PS)sur l’avenir du champ des Dames Blanches, les différentes forces politiques de la commune de Woluwe-Saint-Pierre ont publié dans le journal WoluMag leurs positions, leurs limites ou leur enthousiasme. vous pouvez les (re)lire ci-dessous. Une constante se dégage des déclarations: la nécessité de passer par une concertation avec les riverains du champ. Ce que la secrétaire d’Etat ne veut pas envisager. Nous vous conseillons également la lecture (plus fastidieuse on vous l’accorde) des positions des partis de Woluwe avant les élections communales.
Nous l’évoquions il y a une semaine, la Région Bruxelloise veut relancer le projet de construction sur le champ des Dames Blanches. Mais sans prendre en compte la densité démographique de tous les quartiers environnants, et sans demander l’avis des riverains. Le projet envisagé reprendra celui qui avait été rejeté par la population et par la Commune en 2017. Pour lire l’article, cliquez ici
Après Alexia Bertrand (MR), Benoît Cerexhe monte au créneau
Comme il l’avait
déclaré au dernier Conseil Communal de Woluwe-Saint-Pierre, le bourgmestre a répété
dans un communiqué publié par Belga que « sans dialogue avec la commune et
les riverains, il n’y aura rien sur ce terrain ».
En réaction à la déclaration de la Secrétaire d’Etat
au logement Nawal Ben Hamou (PS), l’édile déclare : « Je vais être
très clair. Si la région veut imposer ses vues au travers d’un PAD, cela ne
passera pas. Nous ferons tout pour nous y opposer. Cela fait près de 40 ans que
la Région prévoit des plans pour ce terrain, dont certains complètement démesurés.
L’histoire devrait leur servir de leçon. Sans dialogue avec la commune et les
riverains, il n’y aura rien sur ce terrain », prévient le bourgmestre pour
lequel revenir au masterplan de 2017 (recalé par les riverains et la commune) est
impossible. « Si la Région veut passer en force, nous ne nous
laisserons pas faire. »
Le Bourgmestre a répété les balises de l’accord
communal que sont « une vraie mixité, une densité en lien avec les
quartiers avoisinants, des équipements collectifs et une étude de mobilité
sérieuse ». Tous ses arguments, ainsi que la participations des riverains
et un accent porté sur son intérêt pour des jardins collectifs sont développés
dans l’article ci-dessous.
Lors du dernier conseil communal de ce mardi 27
avril, Alexia Bertrand (MR) a interpellé le Bourgmestre Benoît
Cerexhe sur la volonté de la Région bruxelloise et de la
SLRB de relancer le dossier de construction sur le champ des Dames Blanches.
Et, de toute évidence, la procédure est en marche, même si
aucun projet concret n’est encore la table.
Où en est le projet de
lotissement ? Quelle est la position de la Région et celle de la Commune
à l’égard de la Région ?
Existe-t-il un planning et un phasage de la construction ? Quel
est le nombre de logements envisagé ? Qu’en
sera-t-il des différents accès et des infrastructures à
destination du public ? Et surtout, le PPAS actuel sera-t-il levé ou pas
par la Commune ?
Le parti de Benoît Cerexhe ne participant pas
à la majorité politique de la Région bruxelloise, le
Bourgmestre a déclaré ne pas disposer de toutes
les informations demandées, mais a fait le point sur le dossier «dans l’état
actuel de ses informations». Ainsi, un groupe de travail réunissant
la Région, la SLRB et la Commune de Woluwe-Saint-Pierre a bien été mis sur
pied l’an dernier. Y ont participé le
Bourgmestre, les échevins A.Pirson (Urbanisme), A. Bertrand
(Transition énergétique), C.Kolchory
(Logement) ainsi que D. De Keyser (Président du Conseil
Communal). Au total, trois réunions se seraient tenues. La Commune, explique
Benoît Cerexhe, y a « fait part de la feuille de route qui n’a pas
changé depuis la législature précédente et
qui figure dans la déclaration de politique générale (de
la majorité communale)». Cette feuille de route
porte sur la densité de population, la répartition
des logements selon la règle des 3/3 (acquisitif,
locatif et logement social). Il a également insisté sur la
nécessité d’une étude de
mobilité digne de ce nom, plutôt que
cette étude «bâclée» qui
avait été menée par
les promoteurs du projet du dernier projet de 2017
Pour rappel, cette étude avait été menée (fort
opportunément) la semaine du 1er mai,
pour obtenir des données de trafic réduites par rapport à une
semaine normale.
Des espace partagés et des potagers urbains sur le champ
Benoît Cerexhe a apporté un éclairage
nouveau sur ce qui, selon lui, devrait orienter la destination
du champ des Dames Blanches : « De mon
point de vue, on doit aussi avoir, au regard de la situation, une réflexion
sur la manière dont on envisage l’habitat
en termes de densité et d’espace vert.» Il a
rappelé qu’un ministre bruxellois » (sans
citer Alain Marron, ministre bruxellois Ecolo) avait évoqué l’idée d’acheter
des terres agricoles en dehors des communes bruxelloises. Une proposition qui
avait provoqué une levée de bouclier dans les deux
autres Régions. « Je lui
ai proposé le champ des Dames Banches. C’était dit
sur le ton de l’humour, mais dans cette réflexion
sur la conception de l’habitat, au regard de ce que nous avons vécu les
14 derniers mois, ce n’est pas totalement dénué de
fondement. Avoir des espaces partagés et des potagers urbains
correspond à une demande de la population… : je
pense qu’il faut pouvoir faire évoluer
la réflexion en tenant compte des enseignements de cette crise, je
pense que c’est important».
Inutile de vouloir tenter un coup de force
Depuis plusieurs semaines, le dossier n’aurait
pas évolué, mais la Région bruxelloise souhaite
voir avancer ce projet et une nouvelle réunion pourrait être très
prochainement organisée, présage le Bourgmestre. « Il est
probable que le dossier va sans doute évoluer dans les prochaines
semaines et les prochains mois. »
Il remarque toutefois que « les
premiers contacts avec la Région se passent dans un climat plus constructif
que par le passé. « Il y a
une volonté d’obtenir un consensus avec
la Commune mais aussi avec la population du quartier. La Région se
rend compte que vouloir imposer ses vues a fait traîner les
choses depuis plus de 40 ans, il est inutile de vouloir tenter un coup de
force.»
La position de Benoît
Cerhexe est qu’il serait ainsi vain de proposer une
urbanisation du champ par phases successives, sans définir de
plan global: « La Commune veut une vue d’ensemble
du projet, sans saucissonner le dossier . On veut avoir une vue globale sur le
champ. »
A propos du PPAS
Beaucoup se souviendront du débat
autour du PPAS (plan particulier d’affectation du sol) créé par la
commune en1998. Ce plan prévoyait près de 130 logements, privés et
sociaux. En réponse aux questions d’Alexia
Bertrand, le Bourgmestre assure qu’il n’y « aura pas
de modification ou d’abrogation du PPAS par la Commune sans un
consensus obtenu auprès des riverains. » Rappelons
toutefois qu’en cas de conflit entre la Commune et la Région,
cette dernière peut tenter le coup de force et lancer une
procédure (longue) pour abroger le PPAS.
Benoît Cerexhe assure s’engager à tenir
le Conseil Communal au courant de l’évolution du projet, « au plus
tard en septembre, voire plus tôt, en cas d’informations importantes. » Il s’engage
dans le même temps à en informer les riverains
comme il l’a fait en janvier dernier. (Le Bourgmestre avait
effectivement réuni les riverains membres du comité de
pilotage de la SLRB, dont nous faisions partie à l’époque).
Pour bientôt ?
Selon le Bourgmestre, les discussions sur la répartition
des types de logements et sur leur nombre «est loin d’avoir
abouti… je ne pense pas qu’une note
ait été déposée sur le
champ des Dames Blanches. Le dossier a peut-être été évoqué dans le
Plan Logement de la Région, «mais je n’en sais
rien, je ne suis pas dans la majorité (régionale)». Ce
plan Logement de la Région indique des objectifs importants en termes
de logement, mais le Bourgmestre répète comme
un mantra que « les balises sont claires et nous travaillerons
en pleine concertation et en pleine consultation avec les riverains. »
Les limites de l’engagement du bourgmestre
Les derniers échanges du Conseil Communal
à propos du dossier des Dames Blanches montrent pourtant les
possibles lignes de fracture entre la majorité et l’opposition
de la Commune de Woluwe-Saint-Pierre.
Après la déclaration
du Bourgmestre sur la possibilité d’envisager
des potagers publics, Alexia Bertrand abonde dans l’idée de « garder
une réserve foncière et permettre des potagers. la population
pourrait se retrouver dans ce projet. Si vous voulez interpeller la SLRB et la
Région en faveur (de cette alternative), alors vous trouverez
beaucoup de monde derrière vous. La Covid a fait réaliser à quel
point la nécessité de la culture en ville et
de la biodiversité sont essentiels.» La
conseillère MR demande donc au Bourgmestre de se
positionner entre « les deux projets non compatibles ». A
savoir l’urbanisation du champ ou sa transformation en un
espace de culture à destination du grand public. Ce qui pourrait s’inscrire
dans la philosophie de l’approvisionnement alimentaire en circuit court.
Une pratique qui fait tant défaut à la Région
bruxelloise.
Le second point d’achoppement est le PPAS. L’une des
exigences de la Commune pour la construction du champ est la règle des
3/3 évoquée plus haut (logement acquisitif, locatif et
social). Or, estime Alexia Bertrand, ce critère impliquera de facto la
levée par la Commune du PPAS actuel. « donc la
Commune veut lever le PPAS qui respectait la densité et
contenait plusieurs types de logements, y compris social. »
Argument auquel le Bourgmestre répond qu’il ne
veut pas « rester racrapoté » ou « arcbouté » sur le
PPAS existant… « car il y
a une évolution de la conception de l’habitat
depuis le moment où le PPAS a été élaboré (en 1998) ». Il réclame
aussi davantage d’infrastructures collectives, ce que ne le prévoyait
le PPAS.
Quelques semaines avant les élections communales, nous avions envoyé aux cinq principaux partis de la commune 7 questions portant sur le Champ des Dames Blanche et sa possible urbanisation (voir article précédent). Tous ont répondu. Comme nous le pensions, les réponses que nous voulions courtes ont été … très longues. Nous en avons donc établi un résumé. Par souci d’objectivité, nous publions toutefois, par ailleurs, les textes dans leur entièreté, sans supprimer les passages qui s’éloignent parfois de notre débat et relèvent davantage du discours électoral et de la critique des autres partis.
Alors que s’approchent les élections régionales, elles aussi importantes pour l’avenir du champ, les réponses des partis conservent toute leur actualité. Songez-y lors du scrutin du 26 mai.
N’hésitez pas à réagir et à nous faire part de vos remarques. Mais surtout, invitez vos amis et connaissances à se rendre sur le site www.damesblanches.be.
Voter, c’est choisir. Ce qui suit vous permettra de le faire en connaissance de cause.
QUESTION 1
Votre formation politique est-elle oui ou non en faveur du projet tel que proposé par la SLRB ?
PS : Le projet a des points positifs, mais n’est pas mûr en l’état et ne règle pas la question de la mobilité et de la densité.
Liste du Bourgmestre : Non
DéFI : Non, projet incomplet
ECOLO : Non
MR : Non
QUESTION 2
Si non, quelle est votre proposition concrète pour l’affectation du champ ?
PS : Pas de réponse
Liste du bourgmestre : Le projet devra être soumis à une vraie consultation populaire
DéFI : Réaliser un « vieux quartier de Joli-Bois du 21e siècle»
Ecolo : Le parti renvoie à une déclaration de la majorité communale, trop longue pour être résumée ici. (voir plus bas, le texte complèt)
MR : la mise en pratique du PPAS existant
QUESTION 3
Faut-il, selon vous, respecter le PPAS, toujours actuel qui prévoit de construire près de 140 logements (privés et sociaux) ?
PS : Non
Liste du bourgmestre : Le PPAS actuel n‘est plus parfaitement adapté dans la mesure où il ne prévoit pas la possibilité d’installer des équipements collectifs
Défi : Non
ECOLO : Non
MR : Oui
QUESTION 4
Sinon, quel est, selon vous, le nombre de logements maximum à ne pas dépasser sur le champ, compte tenu de l’enclavement du terrain?
PS : approximativement 300 logements
Liste du bourgmestre : La fourchette actuellement prévue de 348 à 424 est trop élevée
Défi : pas de nombre précis
Ecolo : La fourchette actuellement prévue de 348 à 424 est trop élevée
MR : 130 -150 logements
QUESTION 5
Quelle est votre position à l’égard d’un éventuel élargissement de l’avenue de Dames Blanches pour absorber le trafic généré par l’urbanisation intensive du champ des Dames Blanches?
PS : On ne peut pas définir intuitivement un nombre d’emplacements de parking ou une nouvelle largeur pour l’avenue des Dames Blanches
Liste du bourgmestre : Nous ne sommes pas favorables à l‘élargissement de l’avenue des Dames Blanches
DéFI : Nous n’est pas favorable à un élargissement de l’avenue des Dames Blanches
ECOLO : Nous n’y sommes pas favorables
MR : Nous y sommes totalement opposés
QUESTION 6
Un nouveau lotissement doit-il se limiter à une seule sortie par l’avenue des Dames Blanches ou prendre en compte une sortie par l’avenue des Lauriers?
PS : Pas de réponse
Liste du bourgmestre : Le projet doit prendre en compte une sortie par l’avenue des Lauriers
DéFI : La question devra être débattue avec les quartiers
Ecolo : oui à une seconde sortie, mais elle ne permettra pas de résoudre le problème de mobilité
MR : oui à une seconde sortie, comme prévu dans le PPAS
QUESTION 7
Comment comptez-vous gérer la mobilité (circulation et parking) dans le quartier (Vieux quartier et Sainte-Alix) compte tenu d’une augmentation minimale de 1 ou 2 voitures par logement ?
PS : Il faut aussi développer des alternatives à la voiture : étoffer le réseau de transports en commun et développer l’offre de vélos et de voitures partagés, cela ne se fait pas en un jour
Liste du bourgmestre : Le projet doit être auto-suffisant en stationnement. Ce quartier est mal desservi en transport en commun.
DéFI : posséder deux voitures par habitation posera un réel problème. Il faudra développer les systèmes de véhicules et vélos partagés et la qualité du transport en commun
ECOLO : Limiter le recours aux voitures individuelles, favorisant les modes alternatifs parking sous-terrain à distance, véhicules et vélos partagés et desserte appropriée en transports publics
MR : le PPAS en vigueur (130 logements) n’aura aucun impact sur le Vieux quartier Pour le quartier Ste-Alix, l’impact concernera l’avenue des Dames Blanches qui pourra toutefois conserver son profil actueL La fréquence de la ligne du bus 36 devra être accrue
Comme indiqué plus haut, nous avons, cette fois, repris les textes des partis dans leur intégralité. Avec parfois de la précision, parfois un flou artistique et parfois des attaques à l’adresse d’autres partis. A chacun de faire le tri.
Vous pouvez aussi revoir l’émission de BX1 qui avait convié les partis de Woluwe-Saint-Pierre à une table ronde consacrée au champ. A visionner ici
Enkele dagen geleden hebben we 7 vragen gestuurd naar de vijf belangrijkste partijen aangaande het Veld van de Witte Vrouwen en de evenyuele bebouwing.
Allen hebben een antwoord gegeven. Zoals we al dachten zijn de korte antwoorden… heel lang gebleken.
Wij hebben er dan een kort overzicht van gemaakt,
Om objectief te blijven publiceren wij nochtans de totaliteit van de teksten op onze site, zonder de details die niet stroken met ons debat en die meer te maken hebben met een politieke voordracht en een kritiek op de andere partijen te verwijderen.
De orde van de voorstelling van de partijen is opgesteld door r de snelheid van hun reakties.
Reageer zeker en geef on zeker Uw opmerkingen. Maar vooral, nodig Uw vrienden en kennissen uit om onze site www,damesblanches,be te bezoeken.
Stemmen is kiezen. Wat volgt zal U toelaten dit te doen met alle kennis van zaken.
VRAAG 1 Is Uw politieke partij gunstig of niet aangaande het projekt voorgesteld door het BGHM ?
PS : Het projekt heeft positieve aspekten maar is niet rijp en regelt de vraag voor mobiliteit en densiteit niet.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER ; Neen
DEFI : Neen, onvolledig projekt.
ECOLO ; Neen.
MR : Neen
VRAAG 2 Indien neen, wat is Uw concreet voorstel voor het veld ?
PS : Geen antwoord.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : Het projekt zal moeten voorgesteld worden aan een echte volksraadpleging.
DEFI : Een « Echte oude Wijk van Mooi-Bos van de 21ste eeuw » realiseren .
ECOLO : De partij verwijst naar een verklaring van de meerderheid in de gemeente, te lang om hier samen te vatten.
MR ; Het bestaande PPA toepassen.
VRAAG 3 Moet er volgens U het bestaande PPA toegepast worden dat ongeveer 140 woningen voorziet ( privaatwoningen en sociale woningen) ?
PS : Neen.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : Het bestaande PPA is niet meer volledig aangepast in de mate dat het geen mogelijkheid voorziet om collectieve installaties te voorzien.
DEFI : Neen.
ECOLO : Neen.
MR ; Ja.
VRAAG 4 Zoniet, welke is voor U het maximum woningen dat niet mag overschreden worden, rekening houdend met de situatie van het terrein ,
PS : Ongeveer 300 woningen.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : De aktuele woorziening tussen 348 en 424 is te hoog.
DEFI : Geen precies aantal.
ECOLO : De aktuele woorziening tussen 348 en 424 is te hoog.
MR : 130 – 150 woningen.
VRAAG 5 Welk is Uw standpunt tegenover het eventueel verbreden van de Witte Vrouwenlaan om het verkeer te absorberen dat zal voortgebracht worden door de intensieve urbanisatie van de Witte Vrouwen ?
PS : Men kan intuitief niet inschatten hoeveel parkingplaatsen of een nieuwe breedte nodig zullen zijn op de Witte Vrouwenlaan.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : Wij stellen ons niet gunstig op tegenover een verbreeding van de Witte Vrouwenlaan.
DEFI : Wij zijn niet gunstig voor een verbreeding van de Witte Vrouwenlaan.
ECOLO : Wij zijn er niet gunstig voor .
MR ; Wij zijn er totaal tegen.
Vraag 6 Een nieuwe verkaveling, moet zij zich beperken tot een enkele uitrit op de Witte Vrouwenlaan of ook een uitrit voorzien op de Laurierlaan ?
PS : Geen antwoord.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : Het projekt moet een uitgang voorzien via de Laurierlaan.
DEFI : De vraag zal moeten besproken worden met de wijken.
ECOLO : Ja voor een tweede uitrit maar dat zal het probleem van de mobiliteit niet oplossen.
MR : Ja voor een tweede uitrit, zoals voorzien in het PPA.
VRAAG 7 Hoe denkt U het probleem van de mobiliteit aan te pakken (verkeer en parking) in de wijk (Oude Wijk en Sint Aleydis) rekening houdend met een vermeerdering van 1 à 2 voertuigen per woning ?
PS : Men moet ook alternatieve middelen voor de wagens voorzien : het net van het gemeenschappelijk vervoer uitbreiden, fietsen en deelautos, dat kan men niet in een dag doen.
LIJST VAN DE BURGEMEESTER : Het projekt moet zelfvoorzienend zijn qua parking. Deze wijk is slecht voorzien in gemeenschappelijk vervoer.
DEFI : Twee wagens per woning bezitten zal voor een reeel probleem zorgen. Men zal het systeem van gedeelde wagens en fietsen en gemeenschappelijk vervoer moeten uitbreiden.
ECOLO : Gebruik van individuele wagens verminderen en alternatieve ondergrondse verwijderde parkings bevorderen, gedeelde wagens en fietsen en een geschikt gemeenscheppelijk vervoer.
MR : Het bestaande PPA (130 woningen) zal geen impact hebben op de Oude Wijk, Voor de wijk van Sint Aleydis zal het impact de Witte Vrouwenlaan betrffen maar zal het huidig profiel niet wijzigen. De frequentie van de bus 36 zal wel moeten toenemen
La présentation du « Master Plan » des Dames Blanches le 12 septembre dernier a eu l’effet d’une bombe. Un projet pratiquement inchangé par rapport aux demandes faites par les riverains depuis un an, avec la confirmation d’une densité beaucoup trop forte et d’une mobilité induite incontrôlée. Ce qui a amené, tant la Commune de Woluwe-Saint-Pierre que les riverains membres du Comité de Pilotage, à rejeter le projet de Master Plan lors de la dernière réunion du comité de pilotage du 28 septembre.