Dames Blanches : quand Wolu MAG lance la grosse artillerie

Cinq pleines pages ! C’est la surface éditoriale utilisée par le bourgmestre dans la Pravda locale pour expliquer pourquoi le projet des 200 logements du Champ des Dames Blanches ne peut plus être discuté. Selon Benoît Cerexhe, la secrétaire d’Etat au logement et la SLRB a « écouté la commune ». Ah oui ? Le plan de construction en plusieurs phases avait déjà été proposé au Bourgmestre bien avant le mois de juin Par Mme Ben Hamou (il nous en avait fait part lors d’une réunion). La première phase de construction de 200 logements et prévue pour 2024, année des élections, Ensuite? Le flou. Le bourgmestre évoque la « priorité de rachat » par la commune d’une partie non construite du terrain dans 15 ans. Il s’agit donc bien d’une priorité de rachat (une option) et non d’une garantie d’achat. Qui oserait prétendre qu’une future majorité, inconnue aujourd’hui, tiendra -en 2037- des promesses faites par un ancien bourgmestre en 2021? S’il croit vraiment dans son projet, le bourgmestre doit acheter le terrain aujourd’hui via un emprunt (les taux sont bas) qui coûtera bien moins cher à la commune qu’un « provisionnement » annuel hypothétique pour le rachat ( tout aussi hypothétique) du terrain qui, dans 15 ans sera bien plus cher qu’aujourd’hui. L’achat immédiat est la seule garantie d’une construction limitée à une seule phase, et d’un prix d’achat raisonnable. Benoît Cerexhe se réjouit, dans l’article du maintien du PPAS actuel. Or, rien dans le projet ne respecte le PPAS : ni le nombre de logements, ni le tracé routier, ni le nombre de voiries pour entrer et sortir du quartier.Enfin, il promet une étude de la mobilité, mais a déjà fixé les grandes lignes du projet sans en avoir les résultats. D’ailleurs, cette étude est une obligation légale. Et la mixité dans tout ça ? Tous les logements sociaux prévus sont littéralement « collés » contre les quartiers sociaux existants: le vieux quartier et l’avenue des dames blanches. En conséquence, le but réel n’est pas de réaliser un « éco-quartier modèle », que nous appelons tous de nos vœux, mais de déployer, à la hussarde, le plan déjà préécrit d’un promoteur public. Emballez, c’est pesé ! Il faut que tout soit terminé avant les élections.

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