200 logements ? Une promesse qui n’engage que ceux qui y croient

Le protocole signé par la commune avec la Région, ne laisse planer aucun doute.
Il ne sera jamais question d’exercer l’option d’achat pour la zone 2.1, ni de prévoir un financement quelconque par la commune. Ceci ne sera pas à l’ordre du jour. Et aux 200 premiers logements s’en ajouteront, bientôt 200 ou 300 autres.


En effet, la dernière phrase du protocole de l’accord (haut de la page 5) donne une liberté totale aux parties pour modifier le contenu de l’accord avant 10 ans et on peut anticiper ce qui sera convenu.


« Une évaluation de la mise en œuvre du présent Protocole sera réalisée endéans les 10 ans de sa
signature. Les parties évalueront à ce stade si le projet doit être poursuivi sous sa forme actuelle.
En tout état de cause, la Zone 1 sera maintenue avec sa vocation « Logement ».

Si les riverains acceptent ce projet, il y aura bien 500+ logements sur ce champ et cela à moins de 10 ans.

Un scénario cousu de fil blanc

Le scénario prévu repose sur du sable. D’ici 15 ans, trois majorités communales se succéderont. Autant d’occasions d’interrompre l’accord en vue de l’achat éventuel d’une partie du champ. Si, par miracle, les trois mandatures poursuivent le projet (rien n’est moins sûr), rien ne garantit que la majorité en place dans 15 ans fera valoir son option d’achat. Elle pourrait, au contraire avoir d’autres projets pour l’argent accumulé.

Dans ce cas, la SLRB pourra reprendre la construction du champ sans plus aucun obstacle.

Renvoyer la « patate chaude » aux majorités communales futures

En conclusion, tout indique que l’actuelle majorité communale « botte en touche » et essaye de se tirer une grosse épine du pied en présentant cet accord comme une « solution inespérée »  avec « seulement » 200 logements et un projet « écolo » en prime.

Ce projet n’a pourtant qu’un effet: renvoyer la « patate chaude » aux majorités communales futures et surtout régionales futures, qui estimeront, peut-être, qu’au vu des besoins criants en logements publics en Région bruxelloise, il est impensable d’en rester sur le champ des DB aux seuls 200 logements.

Le piège est décidément trop gros.

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