Le titre n’est pas de nous. Il est tiré de l’article de Véronique Lamquin dans le journal Le Soir. Elle y aborde la problématique des quelques champs bruxellois encore existants: les Dames Blanches, la friche Josaphat et plus précisément le « Chant des Cailles » à Auderghem. Des dossiers qui se résument « à une rivalité croissante entre le logement et la nature en ville » Et la journaliste de souligner combien la pandémie a mis en lumière le besoin dans la ville de préserver des coins de verdure et de rapprocher l’alimentation des citoyens. Le Ministre (Ecolo) Alain Maron ne dit pas autre chose, en voulant accroître l’agriculture locale à Bruxelles.
Quelle différence avec les Dames Blanches
Les analogies sont nombreuses entre le combat des riverains du Chant des Cailles et celui du champ des Dames Blanches. Avec pourtant une différence de taille: l’attitude du pouvoir communal.
A Auderghem, toujours pas d’accord, sur un texte qui prévoit 75% de l’espace à l’agriculture, 10% au logement et le solde aux abords. Mais la principale différence par rapport au projet de Woluwe-Saint-Pierre, est que, pour Olivier Deleuze, bourgmestre (Ecolo) d’Auderghem, la position est claire : « c’est Zéro logement », rapporte l’article du Soir.
Autre grande différence : alors que les Dames Blanches jouissent déjà d’un PPAS (130 logements) qui permet à la Commune de s’opposer au plan de la SLRB ( 200 logements dans une première phase), Auderghem ne possède pas de PPAS, mais veut en définir un «pour consacrer la version verte des lieux ». Ce PPAS qui demeure le principal bouclier de la Commune contre la sur-construction du champ, Woluwe le possède, mais refuse d’en faire usage.
Le coupable silence de la Commune
Finalement, le danger, pour l’avenir du champ est l’abdication apparente de la majorité de Benoît Cerexhe devant la Région et son silence éloquent depuis l’annulation de la réunion d’information prévue en octobre. C’était il y a un mois. Réveillez-vous Monsieur Cerexhe.
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